La lettre a emprunté des chemins tortueux pour se retrouver en évidence sur un bureau de la Bibliothèque du Manoir Essex. Elle est adressé à Sir Nathaniel Essex d'une écriture fine sur un papier vélin de qualité supérieure avec une encre céruléenne végétale qui exhale une fragrance indéfinissable.
Sir Nathaniel Essex,
Un vent venu d'Angleterre traverse l'Atlantique, m'apportant la douce odeur de vos progrès sur l'avenir de l'espèce mutante.
C’est pourquoi je vous écris pour, si vous y voyez votre intérêt, collaborer et prendre une part active à l’éminent projet dont je subodore l’existence sous les manœuvres que vous avez engagé récemment et dont je ne fais, je pense, que deviner l’étendue.
N'ayant pas renoncer à la recherche dans ce domaine, je serai honoré si vous acceptiez de me compter parmi vos collaborateurs et de me confier la direction d'un de vos laboratoires pour apporter ma pièce à l'édifice que vous élevez vers le ciel briton à la gloire de la génétique moderne.
Vous me connaissez peut-être moins que je vous connais. Alors trouvez ci-joint la première partie du séquençage ADN du virus Legacy pour gage de ma valeur. Vous y trouverez les codons responsable de la reconnaissance du gène X. Je ne suis pas sans penser que vous avez déjà cette information mais elle vous démontre l’étendue de ce que notre coopération peut avoir à offrir.
Dans l’attente d’une réponse de votre part (Boite postale USA / New-York Station / 17E-768C-421),
Veuillez recevoir l’expression déférente de mes espoirs les plus grands,
Professeur H.P. MacCoy.