Avant d'aller au lit... (Mardi 22 aout 2002 21 h)

Susan lisait tranquillement, installée dans un canapé situé dans un cooin de la pièce duquel elle pouvait voir ce que faisait Franklin dans sa chambre. Pour l'heure, il jouait, tout tranquillement, avec ses petits superhéros et sauvait courageusement le monde à grands renforts de bruits d'explosions et autres catastrophes. Elle eut un petit sourire en coin etn l'observant, puis vit que l'heure d'Aller se coucher pour le gamin était arrivée. Elle resta cependant assise encore un peu. Un mal de tête lancinant la dérangeait depuis une bonne heure maitenant, et les deux analgésiques qu'elle avait prit une demi-heure plus tôt n'y avaient pas fait grand chose. Elle se massa doucement les tempes du bout des doigts avant de se lever et d'aller s'appuyer contre le cadrage de la porte de la chambre de franklin.

- Il est l'heure d'Aller au lit, champion.

Absorbé comme il l'était dans sa mission cruciale, le petit bonhomme ne se retourna pas tout de suite, mais continua à jouer avec ses figurines. Susan, malheureusement,ne se sentait pas d'humeur conciliante, ce soir-là, et elle fronça les sourcils, prit son air le plus autoritaire, mains sur les hanches et tête haute, regard inflexible, avant de hausser le ton pour parler de nouveau.

- Franklin, je ne me répêterai pas une troisième fois! Il est l'heure d'aller au lit.

Cette fois, le petit sembla réaliser qu,elle était sérieuse, et il se lva à regret, portant ses jouets vers le coffre dans lequel il les rangeaient, avant de les jetter pêle-mêle dedans, puis il se retourna vers sa mère, l'air contrit. En coyant ses yeux bleus, tellement sembables, mais cet air de chien battu que Reed arborait parfois, elle ne put rester fachée,malgré la migraine, et lui fit un sourire avant de le serre contre elle.

- Aller, au lit!

Franklin se libéra de ses bras avant de froncer à son tour les sourcils. Avec cet air-là, il ressemblait VRAIMENT à son père, c'était à s'y tromper!

- Papa ne vient pas me dire bonsoir?

Une autre voix se fit alors entendre derrière eux, et Susan reconnut celle de Reed. Il devait venir tout juste d'entrer dans la pièce, et ni elle ni Franklin ne l'Avaient entendu arriver.

- Bien sûr que je viens te dire bonne nuit, mon grand. Quoi, tu croyais que j'allais oublier une chose pareille? Lui dit-il avec un clin d'oeil.

Il le souleva ensuite du sol et le porta jusqu'à son lit, où il s'installa sous les couvertures. Quelques minutes plus tard, il fermait la porte et revint dans la chambre, pour trouver Susan en train de se changer. Elle mettait sa tenue de nuit, avec la ferme intention de se coucher tôt elle aussi. Sa tête lui faisait l'impression d'être sur le point d'exploser... Elle sentit son mari la prendre par les épaules et il la retourna ensuite lentement vers lui. Compte tenu qu,elle était à moitiéa habillée, et tenait son pantalon de pyjama à la main, ça aurait put être comique, mais il avait l'air inquiet.

- Quelque chose ne va pas? Tu es très pâle...

- Rien de grave, Reed. J'ai une horrible migraine, mais je vais aller me coucher, et je suis certaine que demain, tout sera rentré dans l'ordre.

On aurait presque dit que quelque chose la poussait à se coucher tôt, ce soir-là, mais elle ne s'en préoccupa pas, trop concentrée sur le fait de chasser cette douleur lancinante. Elle sourit à son mari du mieux qu'elle le pouvait compte tenu des circonstances et posa un baiser sur ses lèvres.

- Je vais aller dormir, c'est tout ce dont j'ai besoin.

Il n'eut pas l'air complètement convaincu,mais il n'insista pas, et la laissa seule. Une fois qu'elle fut au calme, elle alla se coucher et tira les couvertures par dessus sa tête, dans l'espoir que la chaleur ferait partir la douleur. une dizaine de minutes plus tard, elle dormait profondément.

Un couloir obscur et profond, une sensation de moiteur exhaltante et putride. Des courants d'air et dans leur sillage des ombres malsaines.

Une porte de fer et des barreaux. Un visage d'homme derriere ces barreaux. Un cri dans la nuit puis un long murmure.

Une allée, des claquement de bottes et des rales furieux à en rompre les Tympans.

Une Acalmie, une lueur.

Les flashs se succedaient et un étrange personnage sujet au nanisme et à la calvitie fit son apparition.

"9,8,7,6,5,4,3,2,1 et BOOOOM"

Il disparut laissant Suzan ésseulée et haletante.

Un enfant, son enfant.

Un visage pale, le front orné d'un rubis.

Une main sur son enfant puis deux puis quatre, une foret de bras jaillissant et entrainant Franklin dans L'abime.

"...rutuf ud seiov sel... sedno selliartne ecruos al ehcrehc ecruos nazuS"

Suzan savait qu'elle rêvait... Elle se débattait pour se réveiller mais en était incapable.

Cette voie, cette voix étrange, qui lui parlait dans un language qu,elle ne comprenait, mais qui lui était presque familier, dans un sens. Elle avait presque l'impression de voir les paroles prononcées.

Et cette immage... Cette image insoutenable de son bébé entrainé dans un puits sans fond de ténèbres! Qu'est-ce que ça pouvait bien pouvoir signifier? Pourquoi cette vision, ce rêve étrange? Et cette prison sordide, cet espèce de Hitler au rabais qu'elle avait vu, et qui avait prononcé ce compte à rebours, juste avant qu'elle ne voit Franklin disparaitre. Elle tenta encore de se réveiller, presque au bord d'y arriver, un hurlement coicé au fond de la gorge, mais replongeant aussitôt dans les ténèbres, dans ce cloaque répugnant, dans ce rêve qui semblait n'Avaoir aucun sens, mais son instinct qui lui vriait qu,il en avait un, qu,elle devait le trouver si elle oulait se réveiller.

- Qu'est-ce que vous me voulez? Qui êtes-vous? Est-ce que c,est vraiment un rêve, où suis-je éveillée?

Aucune réponse, bien sûr, juste ces plaintes et ces murmures sans fin, ces cris dans les ténèbres, partout autour d'elle, comme s'ils la cernaient. Aucunes porte au alentour, juste des bareaux, et un mur de peirre suintantes. Des détails tellements précis qu'ils lui faisaient douter d'être endormie. Elle frappa le mur, mais rien ne se passa non plus. Elle s.Arrêta soudain. Ces paroles étranges, apparement dans une langue étrangère... Elle fit un effort pour se les rappeler exactement, pour les noter à son réveil... Si elle se réveillait un jour de ce cauchemar...

Le Rêve de Suzan prit une tournure de plus en plus incomprehensible.

Un homme grotesque et fat la raillait.

"La pauvre, elle cherche un sens mais elle est inversé, tu ne m'attraperas jamais, le Chat c'est moi !"

Il tennait dans une main la poupée La Chose de Franklin et commença à s'enfuir à toute jambe.

La nature meme de l'espace était confusion et la course éfrennée qui s'engagea ne semblait pouvoir s'arreter. Suzan ne courrait pas c'était le sol qui defilait sous ses pas.

Suzan courait et courait encore, incapable de s'Arrêter, tout en sachant qu'elle n'allait nulle part. devant elle, le nain horrible avait disparut au loin, et elle était toujours prise au piège de ce tapis roulant infernal. Elle suffouait, elle manquait d'air et senatait qu'elle allait défaillir, mais brusquement, tout s'arrêta et elle se retrouva de nouveau dans le noir, une obscurité si profonde qu'aucune lumière ne pourrait jamais la dissiper.

Des pleurs, dans l'obscurité, devant elle. les pleurs d'un enfant, qui était déchirants tant ils étaient terrifiés. Suzan suivit le son. Il y avait une colonne de lumière au loin qui tombait sur une forme recroquevillée sur elle même, sur le sol. Suzn fut prise de peur, cette forme devait être son fils, et ces pleurs devaient être les siens!

- Franklin!! C'est maman! Ne bouge pas!

Et elle se remit à courir. Elle courut pendant ce qui lui sembla une éternité, mais ne s'Approchait jamais de la forme protrée en pleurs de son fils. Il restait toujours aussi loin d'elle hors de sa portée. Finalement, la jeune femme s'effondra à genoux et se prit le visage entre les mains. Elle hurla, ou eut l'impression de hurler, de toute ses forces.

- MAIS QU'EST-CE QUE VOUS ME VOULEZ!?! POURQUOI VOUS ME FAITES ÇA?!?

Elle resta à genoux. Quelque chose lui revint comme un flash. le nain avait dit qu,elle ne trouvait pas le sens car elle était inversée... Elle se concentra sur la phrase qu'elle avait entendue au départ, cette phrase dans un language étrange et familier à la fois... Elle répéta les mots dans sa tête, puis finit par comprendre. Mais oui, les mots avaient été dita à l' envers! Dans le bon sens, ça donnait:

- "Suzan source cherche la source entrailles ondes... les voies du futur..." Qu'est-ce que ça veut dire?

HJ: J'avais comprit... Mais le nain m,a dit que j'étais inversée, c'est ça qui m'a fait comprendre que la voix parlait à l'envers.

Qu'est-ce que c'était encore que cette folie? Sazan commençait à penser qu,elle devenait folle, mais cette jeune fille avait l'air normale, du moins dans ce contexte particulier. Cependant, elle n'avait pas comprit ce qu'elle voulait lui dire. Elle avait seulement saisit qu'il y avait une source dans les environs... Peut-être la source qu'elle devait chercher...

- Qui es-tu? Et qu'est-ce que c'est, cette source de Wasserhal qui crée des fantômes?

Suzan se releva et regarda la fille d'un air interrogateur, et constata qu,elle était très jolie. Elle lui avait demandée de l'aider à chercher son petit frère qui était parti avec deux types bizzares, ça elle l'Avait saisit aussi, mais elle se demandait en qo=uoi cette nouvelle apparition pouvait avoir un sens... Mais dans un cauchemar, tout peut arriver.

- Conduis-moi à cette source et je t'aiderai à retrouver ton frère, d'Accord?

La jeune fille prit Suzie par la main et affichait un opportunisme quasi certain et plein d'entrain.
Elle l'ammena à l'orée de ce qui semblait être un recoin de Wonderland avec une touche de plus en plus sinistre à chaque pas.

"Je vais enfin retrouver mon petit frère et maman ne me tuera plus, pour l'avoir laissé sans surveillance !"

La lune sombra et les premieres lueurs de l'aube revelèrent à Jane
l'infamie de ce lieu, démons et monstres, prostrés tout autour d'elle, la fixaient froidement.



Jane se retourna mais la jeune fille souriait ardamment.

"Tu la voie la source ? Tu voies tout mes amis ?"

Un flash rougeatre et un erzatz de Fred Astaire dansant sur un charnier apparut. C'était l'homme qiui possedait la Poupée "la Chose" de Franklin et il enchainnait jeux de cannes et clapettes tout en sifflotant.



Puis cette vision d'effroie s'évanouie.

Tout s'enchainait et rien ne permettait à Suzan Storm de se ressaisir.
La jeune fille claqua des doigts et apparut sous une nouvelle forme.



.ecnahc enu erte tuep tarua nilknarf elicod tse li'S"
".sap arvivrus y'n ut nazus iot siaM

Et sur ce, son songe prit fin.

Suzan se redressa brusquement, en hurlant, de cet horrible cauchemar. Elle prit seulement alors conscience qu'on la secouait par les épaules, et réussit à s,arracher aux derniers lambeaux du rêve pour reprendre pied dans la réalité. Elle leva les yeux et ils se fixèrent dans ceux de son mari, qui la tenait toujours par les éapules, l'air très inquiet.

- Suzan, du calme! Ça fait quinze minutes que j'essaie de te réveiller! Que se passe-t-il?

Elle secoua encore la tête, le souvenir du cauchemar tout frais à sa mémoire, comme si elle avait réellement vu toutes ces choses. Rarement avait-elle fait des rêves de cette intensitée, et le réalisme de celui-ci dépassait tout ce qu'elle avait jamais connu. Ce n'était pas un simple rêve, de ça elle était certaine, cependant. Ça avait plus les connotations d'une sorte de vision, ou de prémonition, mais elle n'en avait jamais eu, avant. Elle devait alors venir d'une source extérieure.

- Je... Je ne sais pas... J'ai fait un horrible cauchmar, tellement réaliste que j,avais l'impression que c'était réel. Peut-être que ça l'étais, d'ailleurs, je ne sais pas...

Une chose dont elle se rappelait clairement, d'ailleurs, était que son fils avait été menacé directement, dans ce "rêve", et un horrible sentiment de peur la saisit de nouveau. Elle sauta hors du lit en criant.

- FRANKLIN!!

Et elle se précipita dans la chambre de son fils, sans se préoccuper de réveiller les autres, qui devaient dormir à cette heure. Reed la suivait de près avec l'air de ne pas comprendre ce qui pouvait bien arriver à sa femme. Johnny et Ben débarquèrent une minute plus tard.

- Qu'est-ce qui se passe? On est attaqués?!? Demanda Johnny, déjà enflammé.

- Ouais, c'est quoi, ces hurlements? Renchérit Ben, l'air à moitié réveillé et plutôt mécontent.

Mais Suzan ne leur répondit pas, elle s'agenouilla près du lit de son fils et s'assura qu'il était bien là et qu'il allait bien. Il était réveillé aussi, maintenant, et regardait se mère avec surprise, le regard ensommeillé et interrogateur. Il ne semblait pas non plus comprendre ce qui se passait ici, et pourquoi sa memen avait l'air aussi paniquée.

- Maman? Qu,est-ce que tu as? Pourquoi tu as peur?

Elle soupira de soulagement et prit franklin dans ses bras, juste pour s'Assurer qu'il était bien là et bien réel, puis entreprit de raconter dans le détail son cauchemar qui n'en était pas vraiment un aux autres. Quand elle eut terminée, Franklin s'était rendormi dans ses bras, et Reed avait passé un bras autour de ses épaules, agitées de tremblements.

- Voilà ce que j'ai vu. Désolée de vous avoir tous réveillés, les gars, mais j'ai paniqué. Je ne veux pas qu'il arrive quoi que ce soit à mon bébé.

- Il faudrait découvrir ce que ce cauchemar était vraiment, Suzan. Je ne crois pas que ça ait été un simple rêve non plus. J,y mettrai le temps qu'il faudra, mais je découvrirai de quoi il en retourne, je te le promets.

Suzan fut reconnaissante à Reed de ses paroles, mais quelque chose lui disait qu'elle devrait trouver elle-même la significaiton de ce cauchemer, et la trouver rapidement.