A plusieurs mètres sous le terrain de basket de l’
Institut pour Jeunes Surdoués Charles Xavier, il y a un hangar secret qui abritent 3 exemplaires du fameux avion furtif hypersonique des
X-Men, le
Blackbird.
Cet appareil, sur la base duquel a été construit le
Locksheed SR-71 de l’
U.S. Air Force, est le fruit en perpétuel évolution des travaux de quelques-uns des plus grands esprits de la planète tel qu’
Eric Lensherr, le
professeur Henri MacCoy ou le shaman
Forge mais aussi le produit de technologies extraterrestres telles que celle des
shi’ars, ramenées par l’équipe au fil de ses voyages dans l’espace.
Sa propulsion révolutionnaire à
éjection de plasma MHD lui permet de dépasser Mach 5 avec des pointes à plus de 6 000 km/h et de se déplacer dans le vide interstellaire comme dans une grande variété de milieu comme l’eau par exemple. Des réacteurs auxiliaires mobiles
VTOL lui permettent un décollage verticale et un atterrissage silencieux de précision sur une aire comparable à celle d’un hélicoptère.
Son fuselage noir effilé offre une faible signature radar quasi-indétectable par les systèmes de surveillances aériens conventionnelles.
Il est équipé de tout une batterie de capteurs (optiques de pointes, radar à ouverture synthétique, systèmes d'imagerie infrarouge, radar cartographique à balayage latéral, système d'acquisition d'émissions électromagnétiques…), d’un bouclier de camouflage holographique, de contre-mesures électroniques sol-sol, sol-air ou air-air et d’un système d’armes complet (des
canons de 20mm M64B-2, 12
AIM-12 AMRAAM et 8
AIM-11 Sidewinder).
Grâce au progrès de la miniaturisation, la cabine a été agrandie pour accueillir un équipage de 6 personnes. Un puissant ordinateur permet à un seul pilote de diriger l’appareil et un système de téléguidage ultra-perfectionné offre l’option de pouvoir le piloter à distance. Une vaste soute, à laquelle on accède par une rampe arrière, peut transporter des passagers ou du matériel.
Hank a été désigné pour piloter le Blackbird qui va conduire l’équipe X-men jusqu’à l’héliporteur du
S.H.I.E.L.D. en vue de la mission en Britania. Le colosse a devancé ses passagers, un peu avant 8h00 du matin, pour faire chauffer les moteurs et préparer le départ. Il est seulement vêtu d’épais pantalons de cuir sombres renforcés de pièces jaunes aux jointures qui lui offre toute la liberté de mouvement dont il est capable. Le buste impressionnant, les bras musculeux et les puissantes pattes préhensiles, recouverte d’une fourrure bleue-sombre, restent libres. Placide, il se déplace sur les jointures de ses 4 mains pour faire le tour de l’appareil avant de grimper avec une agilité prodigieuse sur la carlingue pour vérifier les derniers systèmes de l’engin. Puis il glisse par en dessous et disparaît dans la soute. Il se balance dans la coursive jusqu’au poste de pilotage pour venir s’asseoir dans le confortable siège du pilote, spécialement taillé pour le singulier gabarit du généticien. Ses mains hyperagiles se promènent en même temps sur le tableau de bord manipulant manettes, interrupteurs, boutons et leviers à une vitesse prodigieuse. Il ouvre l'interrupteur batterie au plafond : les voyants s'allume. Grâce
à une série de commutateurs, il ouvre l'arrivée de kérosène, enfonce les breakers, débraye, débat les commandes, met le collectif en bas, manche et palonnier au neutre. Il coupe le réchauffe carbu. 2 injections dans la manette des gaz : les moteurs du Blackbird commencent à siffler. Le ralenti à 55%. Il embraye. Chauffage moteur à 70 %. Il remonte les tours à 94%. RPM sur On. Le régime monte à 104 %. Les voyants sont au vert ou éteint. Le bruit baisse jusqu’à devenir inaudible.