Robocop...

Il est environ midi.
Les policiers sont tous affairés à leurs bureaux, certains mangent des beignets, d’autres ricanent dans un coin.
Bref comme d'habitude, ils se la coulent douce !
Quand soudain, l’officier Rudy, spécialiste en développement d’armes et développement du Shield comme à son habitude, fait une entrée très remarquée. L’officier demande presque en hurlant à immédiatement rencontrer le commissaire. Tout de suite alerté par ses lamentations, le commissaire Jordan se ne se fit pas languire.

L'homme fronce les sourcils, dévisagent Rudy et lui dit:
Quelle est la mauvaise nouvelle que tu m’apportes encore toi ?

L’officier du Shield, toujours sur le même ton protocolaire, lui débita sa phrase toute faite:
Je suis ici représentant le Shield afin de mettre en route le projet Robocop.

Jordan répéta sur un ton nonchalant:
Le projet Robocop ?
C’est à ce moment qu’il le vit derrière la cloison de verre, laissant seulement paraître la silhouette de la chose. Chaque pas exécuté par le monstre mécanique était suivit d`un bruit hydraulique et d'un son lourd chaque fois que son pied touchait le sol . Le titan de métal se dirigea ensuite vers les quartiers que le Shield avait érigé dans le plus grand secret, ces 4 derniers mois.
Le commissaire ainsi que bon nombre de policiers intrigués et horrifiés le suivirent !
Robocop s’assis ensuite sur le fauteuil (fauteuil servant a le garder sous observation) qui se trouvait au centre de la pièce de taille moyenne.
Rudy entra dans la pièce en dernier, se frayant un chemin à travers les policiers puis dune voix de prestige, il annonça:

Mesdames et messieurs, je vous présente Robocop !

Il poursuivit.

Ceci est le policier de demain. Il n'a besoin ni de dormir ni de manger. Ses fonctions vitals sont alimenté uniquement par une patte alimentaire (nourriture pour bébé).

Rudy, sourire aux lèvres s’exclama:

Bon hé bien, donner lui une voiture, qu’il aille faire son boulot !

Jordan, un peu déboussolé, lança les clés à Robocop.
Celui-ci se dirigea ensuite en direction du parking, sans que personne lui indique le chemin. Le Shield avait cru bon de lui insérer dans sa mémoire les plans du commissariat.

A la voiture l'attendait l'officier Bishop, du district X à New York. Il était absolument hors de sa juridiction, mais il avait demandé spontanément à Nicholas Fury de rencontrer le prototype Robocop. Le projet l'enthousiasmait énormément. Quand l'homme-machine arriva, Lucas Bishop passa en revue son équipement, grâce à ses lunettes cybernétiques de fabrique du Shield. Ces mêmes lunettes qui avaient été intégrées au heaume de l'agent de police Robocop. La véritable armure de ce combattant de la loi cyber-organique l'impressionnait au plus haut point. Il ne put s'empêcher de siffler en signe d'admiration.

"Robocop, je présume? Enchanté, je suis l'inspecteur Lucas Bishop. J'appartiens comme vous à la cellule de collaboration Shield / police departments. Fury m'a autorisé à vous accompagner pour votre première demi-journée, pendant mon congé hebdomadaire. Vous conduisez?"

Robocop entra le nom de Bishop Lucas dans sa banque de données.
Fit ensuite un balayage visuel infra rouge afin de détecter les armes que possèdait l’inspecteur.
L`homme est muni d'un pare bale, d'un magnum 57 attaché à son ceinturon ainsi qu'un calibre 22 attaché à sa cheville. Une fois ces nouvelles informations emmagasinées, Robocop tendit sa main à l'homme. Celui-ci l’agrippe fermement.

Enchanté Lucas. En route.

Le policier et l'homme machine entra à l'intérieur de la voiture de police. Par instinct, Murphy accélère afin de faire crisper les pneus de sa voiture avant de sortie du garage. A la façon dont le faisait Murphy !
Il circula en ville un instant quand soudainement, la radio patrouille se fait entendre.

On nous signale une tentative de vol à main armée. L’action se déroule sur Main Street, à l’intérieur d'un petit détaillant d’épicerie.

Robocop attrape le combiné de la radio et laisse seulement entendre *Entendu !*

Oubliant les recommandations d’attendre du renfort, et d'une conduite rapide mais sans annicroche, il se rend au lieu de l’altercation.
Il pose lourdement un pied à terre et se retourne en direction de Lucas. Ce dernier n’avait pratiquement pas parlé depuis le début.

Toujours d'une voix neutre, il lui demande:
Tu es prêt ?

Quelques minutes plus tôt, à l'épicerie de Al, commerçant débonnaire et sympathique, qui fait comme il peut pour s'en sortir avec les taxes de l'importation et les prix exorbitants de ses fournisseurs.

"Ecoute, Francis, fais pas l'idiot pour une augmentation du prix du porc, mon grand."

Al implorait, suant comme un boeuf, l'homme qui pointait sur lui le canon d'un pistolet de sûreté. A moins d'un mètre, même à blanc ça pouvait faire très mal. Le Francis en question, nerveux, agitait son arme de petits gestes saccadés.

"La ferme, Allan. J'en peux plus de toi et de tes conneries. Ta traînée de fille vient de me laisser sur le carreau, vous êtes de mèche je l'sais, me prends pas pour un demeuré. J'en ai plus qu'assez de vos manigances. Je vais pas payer toute ma vie pour un gosse qu'elle me laissera jamais voir, alors magne-toi, passe-moi ta caisse et ton $#@% de stock de saucisson!"

Une foule aventureuse se pressait contre les vitrines de la petite boutique de Al, avides de drames et de sang versé. Les requins étaient là, qui observaient l'action avec intérêt.

"Qu'est-ce que vous voulez, vous?! Dégagez! Y'a rien à voir! Allez bon Dieu, je veux p'u vous voir ici! $#@% de vautours!"

Un moment plus tard, hors de la voiture de police de l'agent Robocop...
"Si je suis prêt ? Je disperse les curieux, pendant que tu t'occupes de l'intervention. Ca marche?"

Robocop regarda Bishop et en un instant, assimile ce que celui-ci vient de lui dire et évalue les chances de succès: les chances sont excellentes.
Il répond tout simplement.

Parfait !

Il descend de la voiture et se dirige à l’intérieur du petit commerce poussant les portes coulissantes de ses mains avec grand fracas !
Il s’avance en direction du malfrat qui braque immédiatement son arme sur lui. Derrière le comptoir du magasin, il aperçoit aussi le pauvre commerçant terrorisé.

Halte ! Veuillez baisser votre arme ou je me verrais contraint d’utiliser la force !

L’étui, dissimulé dans sa jambe, s’ouvrit sous un bruit hydraulique.
Laissant paraître son arme à la vue du malfrat, le cyborg tend sa main au dessus prêt à s'en servir !

L'homme qui avait un pistolet minable à la main, ne voulait pas se laisser intimider. Il criait et vociférait après le commerçant. Ce robot était forcément une machination de ce dernier! D'ailleurs, jamais il ne se rendrait!

La foule curieuse quant à elle était également réticente à se faire disperser par l'agent Bishop, qui devait sans cesse éloigner les nouveaux badauds qui s'ajoutaient aux premiers tels des mouches attirées par la confiture.

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