Crier au loup! (Mardi 22 aout 2002 22 h)

On dit que le Texas est un des États les plus coloré et à la population la plus dérangée des États-Unis, après la Californie, bien sûr! Depuis trois ans qu'elle habitait à Houston, Lisa trouvait cette assertion parfaitement plausible. On aurait put croire que la chaleur avait un effet étrange sur les gens, et qu'il pouvait alors arriver des choses qu'on ne verrait pas dans une autre région des USA, au climat plus tempéré. Par exemple, quelqu'un disait avoir vu un ovni et tout d'un coup tout le monde voyait des ovnis, ce genre de trucs...

Ce soir-là, Lady Gaïa était partie à la chasse à un gibier particulièrement intéressant. Depuis quelques semaines, des gens avaient prétendus voir un loup-garou rôder dans les abords de la ville, dans les plaines désertiques qui la cernait de toute part. Si la rumeur avait fait comme les autres et c'était éteinte de sa belle mort après une vire deux semaines de vie, Lady Gaïa ne s'en serait même pas préocuppée, mais celà faisait maintenant sept semaines que des témoignages affluaient, et elle devaient en avoir le coeur net. S'il y avait vraiment un loup-garou en chair et en os, elle le trouverait, et ci besoin est, elle lui ferait sa fête. Elles étaient généralement pleines de crocs et de griffes, ces bêtes-là, et assoiffées de sang, si on en croyait les légendes.

Il était près de minuit et la pleine lune brillait haut dans le ciel. Évidement, Lady Gaïa avait attendue une nuit de plsine lune pour sa chasse au loup-garou, comme il se doit, car le monstre ne prend poil que sous la lumière de la pleine lune, encore selon les légendes. Mais les légendes peuvent se tromper, n'est-ce pas? La jeune femme s'Attendait donc à tout, et restait sur ses gardes. Elle s'était rendue près de l,endroit où la plupart des rencontres avaient supposéement eu lieux, et maintenant, elle attendait, cachées dans une infractuositée des rochers. Elle portait sa tenue de superhéro, et elle se fondait très bien dans les ténèbres grâce à sa peau très sombre. Il n'Avait qu'à se montrer, maintenant, ce canidé, et il trouverait à qui parler.

- **S'il existe... Je suis plutôt convaicue que je perds mon temps, ici...**

Et c'est alors qu'elle le vit, une grande silouhette, blanche sous la lumière de la lune, qui sortit de derrière un gros rocher. Et c'était ben un loup qui se tenait sur deux pattes! Incroyable! Il ressemblait presque exactement à ce que Lady Gaïa avait put en lire dans les légendes, avec le poil, les griffes et tout!

- Ben ça alors! Chuchotta-t-elle très bas. J'y crois pas... Il existe vraiment!

Le loup-garou leva la tête, aux aguets, comme s'il avait put entendre ce qu,elle venait de dire, et à la réflexion, c'était peut-être le cas. Les loup-garous était supposés avoir des sens surdévelppés. Il fixa les yeux droits sur la cachette de la jeune femme et semblait la fixer elle, pas le paysage en général, comme s'il l'avait vue. Elle décida donc de se montrer et advienne que pourra!

- Stop, créature! Pas un pas de plus, sinon ça va aller mal pour toi!

Lady Gaïa fut surprise d'entendre sa "créature" parler, mais elle le fut encore plus de la voir s'effondrer en larmes! Elle s'approcha lentement et prudement du loup-garou, qui semblait tout sauf méchant et bavant comme dans les films d'horreur, tout en se sentant un peu idiote. Elle sentait que, dans un sens, elle était responsable de cette explosion qu'elle venait de subir, mais pas à 100%, quelque chose d'autre semblait abattre le pauvre être devant elle.

- **Ben bravo, Lisa, pour un superhéros, tu fais très fort! Exploit de cette semaine: faire pleurer un pauvre bougre poilu qui t'avais rien fait! Aller, répare ce que t'as fait, pauvre cruche !**

Elle vint s'agenouiller près du lycan, sachant maintenant pertinemment qu'il était inoffensif, et posa un bras rassurant autour de ses épaules larges et agitées de sanglots. C'était très étrange de voir un loup pleurer, mais ça lui donnait un caractère humain indéniable. Tous les doutes qu,elle aurait put avoir étaient partis en fumée, maintenant, et elle se faisait l'impression d'être une parfaite salope.

- Allons, ça va, calmes-toi. je ne savais pas que tu étais sensible, j'ai réagi par instinct quand je t'ai vu. Je vois maintenant que tu ne correspond pas du tout au profil du loup-garou typique des films d'horreur, alors pardonne ma précédente attitude, d'accord ?

Il ne l'entendit même pas approcher. QUand elle passa son bras autour de ses épaules, il paru tremblez. La peur? Probablement. La gêne? Aussi. Une créature musclé capable de déchiqueter une armure sans problème, effrayé d'une jeune femme? Et bien, apparament oui.

Il ne répondit pas tout de suite, il tentait de contrôlé le flot de souvenirs qui lui passait dans la tête. Mais c'était trop dure. Exprimer sa colère avait fait ressurgir plein d'images dans sa tête. Il revoyait son père, criant de douleur alors que sa mère était morte. Puis il revit les hommes abattre son père, après l'avoir criblé de balles.

Il continua de sanglotter pendant quelques minutes, puis réussit a se maîtrisé. Il gardait la tête basse, la queue basse, et il avait les épaules affaisés. Il ne parla pas, encore. Il semblait malheureux.

Mais après une minute, il releva lentement la tête pour la regarder. Elle s'excusait? A lui? Il paru très surpris. Il aurait sourit si son visage animale le lui aurait permit. Mais il hocha la tête pour dire: Okay. Okay a quoi? Il la pardonnait. Après tout, il n'était pas rencunié.

Lady Gaïa comprit tout de suite que ce garçon, tout poilu et immense qu'il était, était en fait très sensible, et que maintenant, par ce simple signe de tête, il venait de lui dire "ok, ça va, je te pardonne", et la jeune femme se sentit soulagée. Ce n'était pas la première fois qu'elle se trompait sur quelqu'un, malgré le fait qu'elle sauvait la veuve et l'orphelin depuis bienôt cinq ans, maintenant. Elle rejetta sa courte cape blanche rouge et bleu derrière ses épaules pour ne pas être gênée et sourit en retour à l'homme loup.

- Puisque tu sais parler, tu pourrais me dire comment tu t'Appelle? Et aussi pourquoi tu es ici? Il me semble que cette région ne convient pas vraiment aux gens comme toi... je te verrais plus dans une forêt, il me semble.

Il hocha la tête et dit:

Attendez..

Il marcha jusqu'a un buisson et se cacha dedans. Ses os craquèrent, son museau disparu, sa queue aussi. La fourrure douce et soyeuse disparu aussi. Il passa de deux mètres dix de haut a un mètre quatre-vingt.

Il avait prit apparance humaine. Il avait des cheveux châtain mi-long, frisés, et une courte barbe. Ses yeux étaient toujours bleus sombres. Il était quand même musclé, et athlétique. Il avait la peau bronzé. Étant donner que sous sa forme crinos il avait un pagne, il l'avait encore, odnc il n'était pas nue, mais presque. Il sortit du buisson un peu timidement.

Je m'appel Damael. dit-il, mais cette fois la voix guttural remplacé par une voix grave mais douce. Et je suis içi parce que j'ai fuis l'endroit ou je vivais a cause d'une raison que je ne dirais pas.

Quand il sortit du buisson avec son simple pagne sur le dos, Lady Gaïa ne put s'empêcher d,apprécier le spectacle, sans compter que le petit gars était mignon, très mignon, même. Elle haussa un sourcil et eut un petit sourire en coin à ce spectacle, mais elle savait se contenir, et un homme, même à peine habillé et mignon tout plein, ne lui avait jamais fait perdre ses moyens. Et ce n'était pas pour flirter, même si c'était un de ses pases-temps préféré, qu'elle était là.

- D'accord, je comprends. Si tu ne veux pas en parler, je ne te forcerai pas. Mais si j'étais en chasse, ce soir, c'est parce que des gens se sont plains de vol de bétail et ont dit que le coupable était un loup-garou. Je suppose donc que c'est de toi qu'ils parlaient, donc que c'est toi que je chassait.

Cependant, pour lui démontrer qu'elle n'Avait pas l'intention de lui tenir rigueur de sa conduite, malgré le fait qu'au dépsrt, son intention avait été de l'arrêter par la force s'il le fallait, la jeune femme lui fit un cl9in d'oeil qui voulait dire qu'elle ne parlait pas vraiment sérieusement. Elle haussa les épaules avant de poursuivre, l'air un peu blasée tout de même, comme si elle avait souvent eu affaire à ce genre de situations. Et c'était vrai, mais pas avec des loups-garous, mais plutôt de petits malfrats minables. Pas de quoi fouetter un chat, ni tester ses pouvoirs adéquatement.

- Écoute, tu ne peux pas continuer à voler des poulets dans les fermes. Un de ces jours, un de ces ploucs Texans va sortir sa carabine et te tirer dessus. Tu pourrais te faire tuer bêtement, ou blesser gravement. Je ne peux pas laisser celà se produire, sinon je ne ferais pas mon boulot de super héros, tu comprends?

Lady Gaïa réfléchit ensuite quelques instants. Qu'est-ce qu,elle pourait bien faire de ce pauvre garçon? Elle ne pouvait tout simplement pas le laisser livré à lui-même et risquer de se faire plomber par un péquenaud à la gachette facile, race qui pullulait dans ce coin, parce que si ça arrivait, elle s'en voudrait de n'avoir rien fait. Bon, elle pouvait peut-être l'emmener en ville et lui trouver un abris. Elle connaissait des gens de confiance, mais leur faisait-elle confiance à ce point? Non, pas vraiment... Eux aussi seraient du genre à tirer d'abord et poser des questions ensuite. Finalement, elle eut un id.e, qui n'était peut-être pas géniale, mais en valait bien une autre...

- Écoute, viens avec moi et je vais te trouver un abri, des vêtements et de quoi manger, ok? Je te jure que tu sera en sécurité.

Elle s'inquiètait pour lui? Ou elle voulait juste évitée d'avoir une mort sur la conscience? Il ne le savait pas. Mais, au m oins, c'était bon a savoir que quelqu'un ne voulait pas qu'il meurt. Il faillit lui dire qu'il s'était déjà fait tirer dessus deux fois, mais se retint. Et pour les poulets, c'est vrai que ce n'était pas très gentil d'en voler.

Pour les poulets, j'avais pas le choix. Au début, je tuais les coyotes et autres animaux qui mangeait les animaux, puis quand il n'y en eu plus assez, je n'avais pas le choix..

Au moins, elle n'insistait pas sur les raisons de son 'voyage', chose dont il lui était redevable. Puis elle commenca a parlez d'abri et de sécurité. Il fronça les sourcils.

Vous promettez? dit-il.

Il se doutait qu'elle l'amenerait en ville, et il avait un peu peur de sa. Il avait déjà été poursuivi par une voiture, chose dont il avait très peur encore. Il ne comprenait strictement rien a la technologie et aux machines humaines, qui le térrorisaient.

Lady Gaïa vit bien que l'idée d'aller en ville ne plaisait pas outre mesure à son nouveau protégé, mais elle ne voyait pas d'autre solution, sauf de le laisser là dans la nature et elle ne le ferait pas, certainement pas. Il avait un air d'incertitude très touchante sur le visage, et elle ne put s'empêcher de lui sourire pour le rassurer. Elle réfléchit quelques secondes de plus. Elle avait un abri, une sorte de base secrète, dans les collines à une heure de la ville. Peut-être pouvait-elle l'emmener là-bas, en premier lieux... Oui, c'était sans doute la meilleure solution.

- Oui, je te le promet. C'est un coin à l'écart de la ville et à l'Abri des regards. Il y a là de quoi manger et t'habiller plus convenablement, aussi. Alors, ça marche?

Elle attenfit qu'il réponde, patiement, et en attendant, elle fit tourbilloner une petite brise de vent bien frais, autour d'eux, pour rafraichir cette nuit autrment étouffante. Comme d'habitude quand elle se servait du vent, elle décolla du sol de 2-3 centimètres, mais ça ne se voyait pas, on pouvait croire qu'elle s'était juste dressée sur la pointe des pieds. Et elle attendit patiement.

Lady gaïa se rendit alors compte qu'il avait vu ses pieds décoller du sol. Elle fit donc retomber la brise et ses pieds revinrent se poser au sol. Il devait bien évidement voir dix fois mieux qu'un humain lambda dans le noir, elle aurait dut y penser! mais bon, elle ratrapperais le coup. Elle n'Avait pas envie de se faire vénérer comme un dieu. Elle le remit sur ses pieds sans brutalité tout en disant:

- Non, je ne suis ni une déesse ni un esprit. je suis juste différente de la plupart des autres être humains, même si je ne suis qu'une femme banale. J'ai des pouvoirs particuliers, c'est vrai, mais ils me viennent d'un stupide accident, pas du ciel ou du royaume des esprits.

Elle avait craisé ses bras recouvert d'un costume moulant rouge et bleu sur sa poitrin en disant ça, et elle avait l,air plutôt mal à l'Aise qu'on puisse lui attribuer des pouvoirs divins. C'était bien la première fois que ça arrivait! la plupart du temps, quand elle utilisait comme ça ses pouvoirs devant quelqu'un, on la traitait plutôt de mutante. Elle ne lui en voulait pas de confondre, cependant, car il avait l'air plutôt à l'écart de la technologie, ce garçon.

- J'ai quelques dons, c'est tout, et je m'en sers pour aider les autres.

- **Hou làlà, je suis mal barrée, là... maintenant, il va me suivre à la trace comme un petit chien... Pense vite, Lisa!**

Il avait réussi à la faire eougir, ce qui donnait à sa peau sombre un teinte plus sombre encore dans l'obscurité, et s'il y avait quelque chose qu'elle détestait, c'était de rougir devant un mec, et beau avec ça. D'habitude, c'est elle qui faisait rougir les mecs, pas l'inverse! Il la prenait vraiment pour une déesse, et il y croyait dur comme fer le bougre! Que faire... que faire...?

- heu... Écoute, mon grand, pas que je veuille te contredire, mais tu vas vite t'appercevoir, si tu me fréquente une petit moment, que je n'ai strictement rien d'une déesse. J'en suis même très loin, crois-moi.

Elle voyait bien que ses arguments se heurtaient à un mur de brique. Ce type semblait, outre son charme barbare ravageur de style pagne, avoir un belle tête de mule, Il devait même rivaliser en ce sens avec son ex petit ami, qui avait été un véritable paranguon dans ce domaine. Elle devait adopter une autre tactique.

- J'ai un boulot, le jour, tu sais. Je travaille dans un laboratoire. Je ne passe pas mes journées perchée sur un nuage ou flottant dans le ciel. Je suis la plus ordinaire des femmes de Houston. Et ne m,appelle plus comme ça, tu me met terriblement mal à l'aise!

De toute évidence, ce qu,elle lui disait lui passait dix pieds au-dessus de la tête. Et il ne comprenait pas ce qu'elle avait voulu dire, le pied intégral... Elle rougit encore un peu plus quand il persista à l'appeler "Déesse", si une telle chose était possible. Elle le trouvait terriblement attirant, et si les circonstances n'avaient pas été aussi loufoques, peut-être qu'elle aurait tenté de la séduire, mais là, c'était vraiment trop.

- **Je craque... mais qu'est-ce que j'ai fit au bpn Dieu pour tombre toujours sur des types de ce genre? C'est toujours pour moi, les barjos et compagnie...**

Et Lady Gaïa s'assit sur une pierre platte qui dépassait du sol pour mieux réfléchir. Elle en faisait quoi, maintenant, de son loup-garou au look de Tarzan, qui semblait ne pas être allé plus loin, niveau technologie, que la découverte du feu. Ça demandait réflexion, mais pas ici. Elle ne pouvait pas réfléchir pendant qu'il la regardait comme ça, avec ses si beaux yeux bleus plein d'innocence. Elle se fesait l'impression d'être une gamine qui s'amourache tous les quatres matins, et ça non plus, ce n'était pas son genre. ELLE faisait craquer les hommes, pas l'inverse, bon sang! Qu'est-ce qui lui arrivait, tout d'un coup? Elle avait terriblement envie de lui sauter dessus et de l'embrasser... Elle secoua la tête pour s'éclaircir les idées. Elle espéra qussi qu'il ne pouvait pas sentir le désir qu'il avait provoqué en elle, ça ce serait vraiment embarassant.

- **Réveilles-toi, ma petite Lisa! Il est super craquant, d'accord, mais il na va pas t'apporter autre chose que des ennuis! Rectifie, maintenant!**

Et elle se releva de sa pierre platte, se planta devant lui, et mit les mains sur ses hanches moulées de bleu, de rouge et de blanc. Elle fixa son regard dans le sien (ce qui n'était pas chose aisée car il avait des yeux vraiment magnifiques) et prit bien son temps avant de parler. Elle devait être parfaitement claire, cette fois. Et elle parla en détachant bien chaques mots, juste pour être sûre.

- Écoutes-moi bien! Je-ne-suis-pas-une-déesse! Je suis une humaine comme les autres! Enregistré?

Quand il lui dit être désolé de sa méprise, Lady Gaïa commença par être soulagée, mais son soulagement se transforma en incrédulité quand il s'agenouilla devant elle et lui proposa de le prendre comme serviteur ou comme esclave pour se faire pardonner son erreur. Et il posa le front au sol, dans un position de servilité telle qu'elle fit rougir la jeune femme jusqu'aux oreilles et la mit très mal à l,aise. par réflexe, elle regarda autour d'elle pour voir si personne ne regardait, puis se souvint qu,ils étaient en plein désert loin de toute habitation. Elle le prit par les épaules et le releva à nouveau, mais avec un peu plus de brutalité qu,elle ne l'aurait sans doute voulu.

- Relèves-toi! mais qu'est-ce qui te prends? Tu n'as pas à t'agenouiller devant moi ou qui que ce soit d'autre! Je ne te suis pas supérieure, ni une reine ou une princesse, alors arrêtes ça tout de suite!

Elle s'était un peu emportée, mais cette soudaine servilité l'avait tellement perturbée, sur le moment, qu'elle avait réagit par instinct. Elle se reprit cependant très vite et eut un sourire à l'adresse de Damael. Il était trop charmant pour être de ce monde, ce garçon! Et il ne plaisantait pas en disant voulir se mettre à son service.

- Il n'y a rien à pardonner car tu ne m,as pas offensée. J'étais seulement surprise que l'on puisse me prendre pour une déesse, c'est tout. Et si tu veux m'aider... Ben, je n'ai pas vraiment besoin d'aide mais... On en reparlera. Pour le moment, vient avec moi.

Elle commença ensuite à marcher vers l'ouest, vers la ville. Elle était venue jusque là en volant, mais elle hésitait fortement à faire ça en compagnie de son nouvel ami. Il risquerait de na pas s'en remettre, vu la manière dont il avait réagit alors qu'elle ne s'était élevée que de 3 centimètres du sol.

- **En route pour une marche de 2 heures... Qui aurait du ne me prendre que 10 minutes! S'il était pas si mognon, si charmant, je crois bien que je le planterais, le bougre!**

Elle le releva un peu brutalement, mais il ne s'en formalisa pas. Il la regarda parlé a nouvea, avec attention, qui lui expliquait qu'elle n'était pas supérieure, et tout le tralala. Il hocha la tête pour acquiester, puis sourit.

Ensuite, elle lui dit qu'il n'avait rien a faire pardonnez, et il en fut soulagé. Il sourit encore plus, d'un sourire charmant, et l'écouta lui dire de la suivre. Il hocha a nouveau la tête.

Pendant une seconde, il se demanda si elle pouvait volé, mais décida de ne plus parlé de ses étranges dons et il la suivit en silence, se placant juste a côté d'elle.

Donc, vous travaillez dans un laboratoire? dit-il pour engagé la conversation.

Comme prévu, le voyage de retour à pied prit près de deux heures, et ils atteignirent enfin les abords de la ville. Elle avait fait la conversation à Damael pendant leur marche, et lui avait décrit pour s'amuser ce qu,elle faisait dans la vie. Ce n'était pas le plus passionant des sujets, pour elle, cependant, mais lui, ça semblait le passionner vraiment. Elle continua donc en ce sens.

Quand ils approchèrent enfin de la ville, Lady Gaïa se mit à observer plus attentivement son compagnon, qu'elle trouvait plus charmant et attachant que jamais, maitenant qu,elle avait eu l'occasion de parler avec lui, pour observer sa réaction à l'Approche de la grande ville. Elle se doutait qu'il n'aimerait pas, mais fort heureusement, elle avait une maison, et pas un appartement, et un peu à l'écart du centre de l'aglomération.

- Nous y serons dans dix minutes, environ. Ça va?

Elle semblait vraiment s'inquiéter pour lui et, presque inconsciement, elle se raprocha de lui et lui prit la main pour le rassurer. ça devait être la première fois qu'il voyait une ville de cette taille. Il avait de quoi être surprit.

La franchise du jeune homme prit Lady Gaïa un peu au dépourvue. Elle était habituée au relation où chacun cachait ce qu'il pensait réellement à l'autre, et où les demi-vérité et les faux-semblant faisaient loi. Une telle franchise et un tel direct avait quelque chose de rafraichissant et d'attirant, aussi. Elle ne se détourna pas quand il se mit face à elle et la regarda dans les yeux, mais lui sourit, un sourire en coin teinté de sensualité une de ses armes secrètes pour séduire les mecs, et lui répondit le plus naturellement du monde.

- Je dirais que tu es en train de tomber amoureux de moi, Damael. Les symptômes sont éloquents et ne trompent pas. Tu es atteint de la maladie d'amour, mon ami...

Elle avait dit ça un peu sur le ton de la plaisanteire, mais elle était aussi plus ou moins sérieuse en disant ça. Elle avait peut-être laissée transparaître plus qu'elle ne le voulait qu'elle était attirée par lui, dans son ton, ou dans ses gestes, mais on dirait que l'Attirance était mutuelle. Elle savait être belle et attirante, et faisait d'ailleurs tout pour ça la plupart du temps, mais elle se sentait flattée que son charme s'exerce aussi sur la gent lycanthrope.

- Je... ressent la même chose, en ce moment... Je comprends donc parfaitement tes sentiments.

Il était si proche d'elle qu'elle pourrait l'embrasser si elle le voulait et ce n'était pas l'envie qui lui en manquait. Mais une petite voix lui disait de faire attention, d'être prudente, qu'elle le connaissait à peine, et bal bla bla... Elle la fit taire brutalement, cette agaçante petite voix. C'était la personne la plus franche, la plus charmante et la plus gentille qu,elle ait jamais rencontré dans ce trou de cinglée, et il était si beau... Elle se pencha finalement vers lui et l'embrassa, sans se soucier de ce qui allait arriver après. Elle passa les bras autour de son corps et pressa ses lèvres comtre les siennes, en un long et llangoureux baiser qui ne laissait plus aucun doutes, ni à elle ni à lui, sur ses sentiments. Inconsciement, elle avait fait s'élever le vent autour d'eusx et ils avaient décollés du sol...

Peu de temps après, LAdy Gaïa rouvrit les yeux et prit enfin conscience de la situation dans lauqelle ils étaient. Elle se morigéna intérieurement, et les fit redescendre en douceur vers le sol. Ils touchèrent terre tout doucement, et la brise ui les avaient soulevés mourut aussi. Alors, seulement, elle se rendit compte qu'ils approchaient de la ville et que Damael n'était âs vêtu pour la circonstance. Elle ne put s'empêcher de rire en imaginant la tête que les gens pourraient faire en le voyant comme ça... Non, ce ne serait pas très charitable pour lui!

Elle retira sa cape de ses épaules et la lui tendit, l'air encore amusée, avec un sourire en coin.

- Enfile ça, Damael. Il vaudrait mieux que tu n'entre pas en ville... habillé... comme ça. Ça ferait jaser, en tout cas!

Et elle lui posa sa cape sur les épaules. Comme elle était un peu plus grande que lui sous sa forme humaine, elle lui allait très bien, pour la fonction à laquelle elle était destinée. Mais elle n'était pas certaine pour la couleur, cependant...

- Bon, ça devrait aller... Suis moi, maintenant...

Pour quelqu'un qui n'avait aucune expérience en la matière, il embrassait très bien. C'est du moins ce que la jeune femme constata quand il l'embrassa de nouveau. Si une image valait milles mots, un baiser comme celui-là devait en valoir 10 fois plus... Et il lui dit après qu,elle avait raison à propos de sa maladie. Il avait bien attrappé le virus de l'amour, ça pas de doute! Maintenant, il avait reculé d'un pas et avait refermé sur lui la cape de Lady Gaïa. Pas très loin de là, on vayait briller les lumières de la ville, et on pouvait aussi entendre le bruit de la circulation sur l'autoroute toute proche.

Elle lui fit signe de la suivre, et elle prit la direction d'un quartier résidentiel, à quelques distances du centre de la ville. Un coin très calme, surtout à cette heure de la nuit. Il devait être près de trois heures de matin, maintenant. Ils arrivèrent bientôt à un petit bungalow de banlieu tout ce qu'il y a de plus banal, que le salaire pas si mauvais de Lisa lui permettait de payer, et elle ouvrit la porte de derrière. Hé oui, fallait être discret, même à cette heure, car il pouvait y avoir des voisins insomniaques qui pourraient les voir. Il valait mieux éviter ça autant que possible. Une fois à l'intérieur, les rideaux étaient tirés et elle put ouvrir la lumière. Elle pouvait enfin voir son compagnon en pleine lumière, et elle ne fut pas déçue de ce qu,elle découvrit, même si la cape qu'il portait sur le dos faisait un peu tache.

- Bienvenue dans mon humble demeure, Damael. Ce n'est pas très grand, mais j'ai bien assez de place pour deux. Fait comme chez toi... Enfin, tu vois ce que je veux dire, mets-toi à l'aise. je reviens dans une minute.

Elle lui reprit ensuite sa cape et se dirigea vers le couloir et les pièces au-delà. Là, elle entra dans sa chmbre et entreprit de se changer. Elle rangea ensuite soigneusement son costume dans son abri, qu,elle seule connaissait et pouvait ouvrir, puis enfil a autre chose, une tenue d'intérieur légère à cause de la chaleur. Enfin, elle revint dans la salle de séjour et trouva le lycan exactement là où elle l'avait laissé quelques minutes plus tôt. Elle eut un petit sourire. Ce devait être la première fois, ou peut s'en faut, qu'il entrait dans un maison. Il devait être plutôt débousollé.

- Ne reste pas planté là comme une statue! Bon, je vais te faire visiter, puisque tu es là...