Prières et larmes... [libre]

Cela faisait plusieurs heures qu'Owen errait dans les rues sans vraiment savoir où il allait. Ce ne fut que lorsqu'il se retrouva au pied des marches qui menaient à l'entrée de la cathédrale qu'il releva la tête. Après tout que lui restait-il sinon la foi et la prière. Malgré son apparence et les regards que pouvaient lui lancer certains passants, il poussa la porte du colossal édifice de pierre.
Alors que quelques personnes emblaient absorbées dans leurs prières Owen fit son entrée dans la cathédrale. Le vieil homme portait un vieux manteau sombre autrefois de bonne qualité mais aujourd'hui pleins de trous et plus que sale, ainsi qu'un vieux chapeau dans le même état. Son visage ridé et la barbe grisonnante lui donnait bien plus que son âge réel et il avançait en boitant légèrement. Il marqua un arrèt devant le bénitier et sembla hésiter un instant comme s'il ne se souvenait plus comment procéder. Puis il trempa le bout des doigts de sa main droite et fit le signe de croix avant de s'avancer dans l'église. L'endroit était presque désert, à part deux ou trois personnes venues prier. Le vieil homme s'avança versl 'autel, s'assit sur un banc, et joignant les mains, se mit à prier lui aussi.
Le visage penché et les mains jointes il semblait presque pleurer et en tendant l'oreille on pouvait presque entendre le murmure des ses paroles à travers le silence de ce lieu saint...

* Seigneur, je sais que je mérite mille souffrances pour les nombreux pêchés que j'ai pu commètre dans ma vie. Mais j'ai peur de toucher le fond et de ne plus pouvoir remonter à la surface. Les ténèbres semblent m'engloutir chaque jour un peu plus et la peur s'insinue dans mon coeur. J'ai beau lutter contre ce que je suis, mon don est toujours présent et il peut frapper à tout moment. J'ai encore faillit tuer un homme hier, et j'ai peur que la prochaine fois ce soit pire. Je sais que le suicide est un pêché mortel, mais j'en viens parfois à penser que le monde ne se porterait pas plus mal si je n'existait plus. Et pourtant lorsque la mort semble sur le point de venir me prendre, je m'accroche désespérément à la vie.*

Les murmures d'Owen cessèrent un instant tandis que les larmes se mettaient enfin à couler le long de ses joues ridées et marquées par les étranges cicatrices qu'il avait reçu ce jour fatidique où sa vie avait basculé...

Une forte lumiére apparu devant Owen. Mais ce n'était pas la réponse du seigneur. Un humanoide apparu dans sa cape blanche et bleu. Le temps réstait figé autour d'owen. Uatu était venu voir l'être le plus dangereux de l'univers qu'il était en charge d'observer.
Comme à son habitud, (Très désagréable selon tous ceux qui lui ont fait face) le gardien fixait intensémment Owen sans dire un mot.
Il leva un doigt accusateur seur celui-ci sans sourire. Etaot-ce une menace ou un message, nul n'aurait pu le dire.
Le gardien restait là devant owen le doigt tendu dans un silence lourd.

Tout dabord,lorsque la lumière apparut, Owen crû vraiment que dieu venait en réponse à ses prières. Mais malgré sa présence en ces lieux, Owen n'était pas un fervent croyant et son éducation scientifique l'avait rendu plus que septique. Aussi lorsque la lumière baissa et qu'une immense silouette à la tête disproportionnée et chauve, habillée d'une sorte de toge blanche et bleue se dressa devant lui, il reconnut presque immédiatement Uatu le Gardien.
Cela faisait des années que l'étrange extraterrestre n'était pas venu le voir en personne, et en général cela n'augurait rien de bon. Owe nleva la tête et regarda autour de lui avant de reporter son regard sur l'étrange apparition. Le temps semblait s'être figé autour d'eux, même la poussière qui volait à travers les rayons colorés du soleil, restait immobile. Owen se releva et fit façe à Uatu. Pourtant il n'en menait pas large face au Gardien. En fait c'était plus la lassitude que le courage qui lui permîrent de parler.

"Bonjour Uatu... Cela fait un bail que tu n'était pas venu me voir. Je suppose que si tu es là c'est que tu a quelque chose de très important à me dire. Tu n'interviens presque jamais dans les affaires humaines, à moins d'y être obligé. A moins que ce ne soit pour te repaitre de ma douleur, pour voir le déchet que je suis devenu. Non, ça n'est pas ton genre, tu aurait pu tout aussi bien rester dans l'ombre pour ça. Alors parle, ne reste pas planté là à me regarder comme ça. Dis moi ce que tu me veut qu'on en finisse. Je viens de passer trente ans enfermé en prison, il me reste sans doute moins de temps encore à vivre. Alors laisse moi en paix et retourne nous observer comme si nous n'étions que des fourmis..."

Owen baissa la tête à le fin de son discourt. Il savait que ce n'était pas une façon de parler à Uatu, amis il n'en avait plus rien à faire. Si le gardien avait décidé pour le punir de le désintégrer sur place, il aurait accueuillit la mort avec joie.....

Uatu balaya d'un revers de la main les gérémiade d'Owen. Il semblait prendre peine à voir cette homme si puissant au bord du gouffre. Et cela lui faisait peur. Il vait déjà par deux fois renoncé à son silence. La premiére pour informé les fantastiques du dangers encourru par l'arrivé du dévoreur de monde. La seconde à sa premiére rencontre avec Owen. Mais malheureusement, aujourd'hui plus que jamais il n'avait le choix et devait respecté les régles. La seul chose qu'il pouvait faire c'était donné un indice. De son doigt il descina une piramide, puis l'efface comme si elle n'avait jamais existait. Il se retrecit à taille humaine et fit face à Owen. Il ne pouvait se permettre que la tristesse et le desespoir le méne à des follies. Il toucha le front et le coeur d'owen. Dans l'esprit d'owen apparu le museum d'art modern. Quand à son coeur il sembla se réchauffer peut à peut.

http://marvel-arena.forumaction.net/metropolitan-art-museum-f230/mam-ah-owen-reece-t626.htm#8821

Décidément les apparitions du Gardien et ses interventions étaient la plupart du temps des plus singulières. Uatu ne dit pas un mot. Il se contenta d'ordonner le silence à Owen d'un geste de la main. Puis il réduisit sa taille afin qu'Owe npuisse le voir dans les yeux. Et alors quelque chose d'étrange se produisit.
Uatu lui dessina une sorte de piramide avant d'effacer le dessin. Puis il toucha son front et son coeur.
Alors une immence douleur mellée à un immence bien être parcouru tout le corps d'Owen. Il eut une vision, la vision d'un batiment qu'il connaissait bien: le Muséum d'art moderne de NewYork. La vison était persque aussi nette que s'il avait été présent à l'endroit indiqué, pourtant Owen ignorait ce que voulait de lui Uatu. Décidément le Gardien était des plus étrange.
Lorsque la vision disparut Owen se réveilla à genoux aux pieds du Gardien. Il haletait comme s'il avait couru un marathon, et pourtant il ne s'était pas senti aussi bien depuis de nombreuses années. Ilse sentait comme lavé de l'intérieur de tout ses soucis, de toutes ses peines de toute sa peur. Lorsqu'il se releva il ne sentit pas les duleurs habituelles de ses articulations vieillissantes.
Il releva la tête et regarda le Gardien dans les yeux..

"Merci..... Mais que veux tu de moi ?? Que suis-je sencé accomplir pour que tu ais pris la peine de venir en personne me montrer ça ??"

Owen n'espérait pas de réponse de la part de son mystérieux visiteur, mais il ne coutait rien de demander.....

[HJ : j'ai ouvert le lien sur le sujet qui suis celui-ci au M.A.M.]

Et en effet le gardien disparu conscient qu'il en avait déjà fait plus qu'il ne devrais.

Owen cligna des yeux, et l'instant d'après Uatu n'était plus là. Le silence de l'endroit était tel qu'Owen mit quelques secondes à s'appercvoir que le temps avait reprit son cours normal. de la sueur coulait le long de son dos et il avait comme une boule dans la gorge. Que lui voulait le Gardien ?
Il avait pour règle, d'observer les hommes sans jamais intervenir. Pourtant même s'il n'avaitpresque rien dit à Owen, il avait largement enfrint cette règle en lui apparaissant et en lui envoyant cette vision.

* Que veut il que j'aille faire au Muséum d'art contemporain ?*

Owen ramassa son chapeau et sirtit précipitament de la cathédrale. IL marcha un moment en réfléchissant à ce qu'il allait bien pouvoir faire lorsqu'il s'apperçu que ses pas l'avaient mené à deux rues du musée...

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